Historique de la commune
LE BATI VILLAGEOIS, AGRICOLE ET RURAL
Le bâti sur la Commune de Chaumont-sur-Loire est très diversifié.
Il se dégage trois grands modèles de construction suivant les époques d’implantation du bâti. La partie la plus ancienne se situe de la Mairie au Carroir. On trouve de nombreuses maisons presque moyenâgeuses, du 15ème au 16ème siècle, avec des murs en colombages ou en pierre de calcaire dur, de larges baies, des toits de tuile… Quelques crochets dans les lucarnes marquent les maisons des pêcheurs.
A la fin du 18ème siècle, à la période de la Révolution Française, avant la construction des routes nationale et départementale, un embâcle de glace se produisit sur la Loire, face à Chaumont-sur-Loire. La débâcle emporta bon nombre de maisons du bord de l’eau, situées à l’emplacement des perrés actuels.
Le village de Saint – Martin est également très ancien mais ses habitations sont plus modestes contruites en pierre calcaire et silex avec également des toits de tuiles.
Enfin, la partie du 19ème siècle s’étend de Saint – Martin à la Mairie de Chaumont-sur-loire avec quelques maisons intégrées aussi au Carroir et à Saint – Martin. Elles sont construites en pierre de tuffeau de Bourré, en moellons et sont couvertes de toit en ardoises. Ces constructions et surtout celles de l’époque Napoléon III, sont plus décorées, avec des corniches moulurées, des encadrements et baies travaillées, des lucarnes sculptées, des murs de clôture soignés, des portails ouvragés.
Au Village Neuf, entre la route de Pontlevoy et les allées du Château, est construit vers 1890, un nouveau quartier dans le but de reloger une partie des habitants des villages des Places et du Frédillet. Ces villages ont été détruits pour faire place au nouveau parc du château, créé par Duchène à l’instigation du Prince et de la Princesse De Broglie.
Ces maisons de type « longère », de dimensions généralement conséquentes sont dotées d’une partie habitation et d’une partie destinée à l’artisanat : atelier de menuisier – charron, de maréchal – ferrant, de tonnelier ; au commerce : épicerie et à l ‘agriculture : écurie, grange.
Plusieurs routes sont orientées perpendiculairement à la route, la façade tournée vers le sud. Chaque propriété a sa fosse pour abreuver les animaux, arroser le jardin, faire la lessive. Le puits collectif devenu pompe appartient toujours à une dizaine de propriétaires et le droit de puisage perdure aujourd’hui.
Lors de la construction du Village Neuf, une croix destinée à protéger les habitants a été érigée par les bons soins de la Princesse.
Dans la campagne, on trouve des fermes isolées de polyculture – élevage possédant de nombreuses dépendances. Dans les hameaux, ce sont de petites fermes assez simples souvent viticoles et des maisons rurales modestes.
Très souvent, dans la deuxième moitié du 20ème siècle, des hangars métalliques pour le logement des animaux, des récoltes et du matériel ont été construite.
Le paysage est ainsi marqué par l’évolution des activités humaines.
LA VIGNE
La vigne fut présente sur une grande partie du territoire de la commune durant des siècles . Des témoignages oraux, des cartes anciennes, des anciens actes notariés, des noms de rue et de lieux – dits en font foi comme Le Lotissement des Grandes Vignes.
Il reste quelques parcelles à la Gautrie et Tournay ainsi qu’une étendue plus importante entre La Goutechallière et Rilly-sur-Loire.
Les Gamay, Fréaux et Teinturier, le Cabernet, le Sauvignon, le Pineau d’Aunis sont des cépages qui étaient cultivés.
Le bâti garde le souvenir de cette activité importante avec l’enfilade de ses caves et avant caves dans le bourg. On la retrouve aussi, dans les fermes et les hameaux.
Des pressoirs, des appareils à phylloxéra, des croix de Verdun sont relégués dans les appentis ou les granges, chez des particuliers.
Toute une histoire locale….
Texte écrit par l’Association Chaumont au Fil du Temps que vous pouvez retrouver sur leur blog :
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